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Prière de St Ephrem le Syrien[1]St Ephrem de Nisibe, appelé aussi « le Syrien » (vers 306 – 373) était diacre (à Nisibe, puis à Edesse, en Syrie orientale, c’est-à-dire en haute Mésopotamie) et didascale [professeur de théologie]. C’est un Père de l’Eglise, de langue syriaque (araméen) : il a écrit, entre autres, un admirable commentaire de l’Evangile concordant (le Diatessaron). Il a été aussi un grand hymnographe, dont beaucoup de poèmes sont utilisés dans la liturgie. La grande prière du ...continue
Prière du grand carême (sous sa forme dialoguée ; les + indiquent les moments où l’on se signe)
Prêtre : Seigneur et Maître de ma vie,
+ l’esprit d’oisiveté, de découragement,
de domination et de parole facile,
Tous : éloigne de moi !
On se prosterne, sauf le dimanche, où l’on fait une métanie[2]Une « métanie » [du grec metanoia :conversion, repentance] est une inclinaison profonde, accompagnée souvent d’un toucher du sol, qui est une expression physique d’un « changement de pente », et donc de la repentance.
Prêtre : + l’esprit de pureté, d’humilité,
de patience et de charité,
Tous : donne à Ton serviteur !
On se prosterne…
Prêtre : + Oui, Seigneur et Roi,
donne-moi de voir mes fautes,
et de ne pas juger mon frère,
Tous : car Tu es béni dans les siècles des siècles.
Amen
On se prosterne…
(révision 2012)
References
1. | ↑ | St Ephrem de Nisibe, appelé aussi « le Syrien » (vers 306 – 373) était diacre (à Nisibe, puis à Edesse, en Syrie orientale, c’est-à-dire en haute Mésopotamie) et didascale [professeur de théologie]. C’est un Père de l’Eglise, de langue syriaque (araméen) : il a écrit, entre autres, un admirable commentaire de l’Evangile concordant (le Diatessaron). Il a été aussi un grand hymnographe, dont beaucoup de poèmes sont utilisés dans la liturgie. La grande prière du Carême qui lui est attribuée est un des trésors ascétiques de l’Orient. |
2. | ↑ | Une « métanie » [du grec metanoia :conversion, repentance] est une inclinaison profonde, accompagnée souvent d’un toucher du sol, qui est une expression physique d’un « changement de pente », et donc de la repentance. |